Il était une fois … la cup !

Aujourd’hui, sujet bien féminin (quoique …): la protection périodique.

Pour la petite histoire, la nature m’a offert le cadeau que sont les règles au cours de ma 16e année. Au début, comme beaucoup de filles, je me suis tournée vers les serviettes hygiéniques, que j’ai d’ailleurs très vite laissé tomber. Étant une fille avec des formes, la serviette ça n’était pas la chose la plus pratique. Directement après, j’ai essayé les tampons. Ô révolution ! Il m’a fallu quand même un peu de temps pour m’adapter à ce petit corps étranger mais très vite, la gêne s’est dissipée. Avec, rien de m’arrête ! (Ha ha !) Je pouvais continuer à avoir une vie normale sans devoir me soucier de cette période du mois (ex: piscine, vacances à la plage, …). J’ai utilisé les tampons pendant 9 ans.

Un jour, les cups -ou coupes menstruelles- sont arrivées sur le marché. Curieuse, je suis allée voir ce qu’elles offraient de plus que les autres moyens. J’ai donc découvert ceci: « La cup est un réceptacle en silicone qui se place dans le vagin pour recueillir le sang. Elle se vide 1 à 2 fois /jour aux toilettes ou dans un lavabo et se rince à l’eau. Plusieurs tailles selon la morphologie. Demande une certaine dextérité pour bien la placer. Durée de la cup: 5 ans. » (Vagin Tonic-Lili SOHN)

https://www.tendances-emma.fr/img/cms/mode%20emploi%20cup.jpg

Belle invention, la diminution des déchets et l’économie m’ont le plus plu. Mais ce n’est pas pour autant que ça m’a convaincu.

Un jour, durant un de mes cours d’éducation à la santé, mes élèves soulèvent le sujet des protections périodiques et comparent ensemble les différents moyens présents sur le marché et surtout ceux que chacune utilisait. Quand la cup a été citée, une multitude de questions m’ont été posées. Je leur ai donc dit tout ce que je savais à son propos mais quand ils m’ont demandé si c’était gênant ou si on la sentait en nous, je n’ai pas su répondre. Pour palier à cette méconnaissance qui me turlupinait, je me suis donc décidée à l’essayer. Elle coutait 20 euros, était vendue en grande surface et le moment venu, je me suis lancée.

Au début, ok, c’était particulier. L’application, la première fois, est un peu ingénieuse. Et puis, au fils des jours, des utilisations, des mois, on arrive à la manier de plus en plus facilement et de plus en plus vite. Aujourd’hui, ça fait plus de 6 mois que je l’utilise et je ne saurais plus m’en passer.

En conclusion …

  • Les points positifs: économie (environ 3000€ de différence sur toute la durée de notre vie de femme réglée), écologique (diminution considérable des déchets), plus longue tenue pour le change (max 8 heures pour la cup contre 4 heures pour le tampon), plus grande quantité d’absorption (elle peut absorber jusqu’à 3x plus de sang qu’un tampon), faite en silicone (limite les risques d’allergies ou de mycoses
  • Les points négatifs: l’adaptation, pas toujours pratique selon si on a à disposition un évier ou pas.

Quelques conseils … 

  • Avoir une hygiène des mains irréprochables lors la manipulation de la cup
  • Une fois que la cup est mise dans la vagin, bien vérifier qu’elle est bien placée afin de ne pas avoir d’accident
  • Stériliser la cup dans de l’eau bouillante avant l’utilisation ainsi qu’à la fin (eau + vinaigre -> désinfectant)

Ane.

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